Premier volet d’une saga sur les plus grandes forêts de la planète. C’est ce nid de vie, cette ode à la sérénité, ce lieu de nature défiant le temps lui-même, qui souffre comme il n’a jamais souffert face à ce fléau qu’est l’Homme. Voyons ensemble de quoi et comment il souffre, et qu’est-ce qui partirait également, si la forêt venait à disparaître, entraînant avec elle toute sa biodiversité, aussi bien en faune qu’en flore...
Le tout premier problème auquel fait face la Forêt Tropicale Amazonienne est la
déforestation. Le gouvernement brésilien a annoncé que la destruction de la forêt tropicale humide d’Amazonie avait brusquement augmenté au cours des derniers mois. Le taux de destruction de la forêt, qui était de 234 kilomètres carrés par mois en août 2007, a atteint 948 kilomètres carrés en décembre 2007. Entre août et décembre 2007, ce sont 3235 kilomètres carrés de forêt tropicale humide qui ont disparu. Cela représente pour les 5 derniers mois de l’année un taux de déboisement 4 fois supérieur à celui de la même période en 2004. Cette brusque accélération de la déforestation est Ô Combien inquiétante. Chaque seconde que vous passez à lire cet article, est égale à l’équivalent d’un terrain de football qui disparaît sous les pelles des Bulldozers, des scies des bûcherons ou des brûlis des agriculteurs, qui pour étendre leurs champs, utilisent encore cette misérable technique. C’est 6 000 feux qui embrasent simultanément les Grande Forêt !
Depuis 1970, l'Amazonie a perdu 700 000 kilomètres carrés de forêt tropicale.
Le second problème auquel fait face la Forêt Tropicale Amazonienne est la
sécheresse. Dressons d'abord un bref portrait des risques et des conséquences de la sécheresse historique qui sévissait en Amazonie : assèchement de rivières, baisse record du niveau des eaux des principaux affluents du fleuve Amazone causant ainsi la baisse du niveau de celui-ci, destruction de la biodiversité de ces cours d'eau, perte des voies de commerce et d'acheminement des marchandises dans certains villages d'Amazonie, risques de famine et d'épidémie de choléra, incendies majeures dans certaines régions de Bolivie et du Pérou. Au Brésil, en règle générale, la saison sèche a lieu durant les mois de septembre et d’octobre. Par contre, cette année, elle a débuté durant le mois d’août et elle sévissait encore en Novembre.
Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses pour expliquer les causes possibles de cette sécheresse d'une gravité encore inégalée mais nul ne peut se prononcer avec certitude car les composantes de l'équilibre climatique de la région sont nombreuses, variées et complexes.
La Grande Forêt était en grand danger d'incendie, les populations d'Amazonie souffraient de l'assèchement des rivières et des millions de poissons et mammifères marins mourraient chaque jour par manque de nourriture et/ou d'oxygène. La région la plus humide du globe, celle où coule le fleuve le plus puissant de la planète, était en train de s'assécher devant nos yeux.
Mais, outre ses désastres qui rythment le quotidien de la Forêt d’Amazonie, on ne peut passer à côté de leurs conséquences. Il faut savoir que l’ouverture de la canopée réduit à néant l’habitat de certains des animaux qui y vivent. La déforestation, dont font partie les désastreux brûlis causés par les paysans, causent une perte des habitats monumentale et alarmante. Les rejets en CO² des machines et des transports visant à, il n’y a pas d’autres termes, détruire la Grande Forêt sont eux aussi bien trop élevés. N’oublions pas le braconnage, qui y sévit toujours aussi dangereusement, car cette région reculée est propice à ce marché illégal. Et bien sûr, l’aspect le plus important de cette destruction, est le fait que le surnom donné à cette forêt, « les Poumons de la Terre », ne lui a pas été attribué au hasard. En effet, l’oxygène rejeté par tous ses arbres en fait l’une des sources principales de la possibilité de la vie sur Terre. L’expression est peut-être exagérée, mais l’Amazonie représente 60% des forêts tropicales de la planète. La biodiversité qui y règne est unique au monde. Les primates, les insectes, les reptiles, les amphibiens, les oiseaux, les félins et autres mammifères moins connues, tous, sont amenés à disparaître par la seule faute de l’Homme. Sans parler des centaines, que dis-je, des milliers de plantes et d’arbres uniques au monde qui ne peuvent survivre que là-bas, qui sont détruits et qui disparaissent sans considération, au même titre que le bois servant, lui, au moins, à quelque chose.
Bref, la Vie là-bas est en grande danger, et tout cela n’a pour cause que l’Homme. Si la Forêt et ses habitants venait à disparaître, c’est le monde entier qui en pâtirait...
beurk,c donbin lette sa !